Au début de l’état d’urgence, en 2001, l’armée népalaise a lancé une opération de reconquête des campagnes largement occupées par les maoïstes. Elle arrête et torture des milliers de Népalais. Les maoïstes, plus expéditifs, fusillent pour l’exemple les traîtres. C’est la période noire de la guerre qui se solde par un échec des militaires, contraints de se replier dans leurs garnisons. Aujourd’hui entre 800 et 1200 personnes sont toujours portées disparues. L’interview de Thierry Meyrat, chef de délégation pour le CICR au Népal. |